1 ; Expliquez votre projet en quelques lignes… (dates, concept, …)

Altisecure couvre l'ensemble de la problématique de la sécurité des travaux et des situations en hauteur. Nous réalisons les études de sécurisation de bâtiment, nous vendons et installons tous les équipements de protection individuelle et collective, nous dispensons l'ensemble des formations relatives au travail en hauteur et nous réalisons tous types de travaux en hauteur en milieu naturel ou industriel

 

2 ; Comment votre entreprise a -t-elle évolué ?

Le projet a pris naissance en septembre 2015. Début 2016, nous avons pris en location un espace commercial et effectué nos premières démarches auprès des différentes marques de matériel de sécurité professionnelles pour devenir un revendeur agréé. Nous sommes aujourd'hui (2022) revendeur agréé pour les marques PETZL - KRATOS SAFETY - BEAl - TRACTEL - CONDOR SAFETY - SKYSAVER - ROTHOBLAAS

Fin 2017, nous avons débuté notre partenariat avec la société ALTITUDE de SOYE spécialisée dans les travaux sur cordes et effectué plusieurs chantiers en collaboration.

Début 2018, nous avons démarré nos premiers modules de formation chez nos clients. Début 2022 nous avons pris en location un bâtiment annexe derrière notre showroom de Bois-de-Villers que nous avons équipé pour en faire un centre de formation pour travaux en hauteur.

 

3 ; Parlez-nous de votre test en couveuse d’entreprises ?  Est-ce que la réalité du terrain était celle que vous aviez imaginée ?

Oui, j’avais presque 60 ans lorsque j’ai démarré mon activité, je savais donc à quoi je m’exposais en me lançant en tant qu’indépendant. Ça demande beaucoup de temps et d’investissement.  L’aspect positif en tant qu’indépendant : on peut côtoyer des personnes qui nous parle de leurs satisfactions sur nos services. J’ai fait de ma passion d’escalade mon métier.

 

4 ; Quand vous êtes-vous dit qu’il était temps de créer votre entreprise ?

Dès que l’on a démarré l’activité. Mais il faut savoir que lorsque l’on démarre une entreprise, il faut des fonds et du temps. Les premiers moments sont difficiles mais la couveuse nous permet de continuer à percevoir nos allocations de chômage tout en développant notre activité.

Elle apporte des contacts, des conseils dans différents domaines avec les différentes formations que Job’In propose.

 

5 ; Que gardez-vous comme image précise de Job’In ?

Le contact avec les formateurs de Job’In et l’extérieur, avec les indépendants qui débutaient.  Avec Job’In, on ne se sent pas seul, on est accompagné dès le démarrage de l’activité. Le fait de se retrouver avec des personnes qui vivent la même situation que vous c’est précieux.

 

6 ; Quel sentiment avez-vous eu en quittant la couveuse ?

C’est l’oiseau qui s’envole de son nid. On l’a couvé, il a appris à voler et ensuite il prend son envol. On se sent plus fort mais en même temps, triste de quitter l’cet environnement protecteur. On quitte la couveuse mais on ne la quitte jamais de l’esprit, il y a un lien affectif avec Job’In.  Il y a un attachement et un suivit.

 

7 ; Quand vous êtes-vous dit que c’était gagné ? 

Ce n’est jamais gagné, il y a toujours une incertitude. Soit on reste assis, soit on essaie de se développer et de faire bouger les choses. Je pense qu’il faut quelques années pour que ce soit gagné. Pour moi ce n’est pas encore gagné mais je suis sur la bonne voie.

 

8 ; Pouvez-vous me raconter une anecdote

Avec Delphine Marischal, on était en formation et il fallait effectuer un exercice qui consistait à présenter notre société. Je m’étais impliqué avec beaucoup de conviction et après avoir fini l’exercice Delphine m’a dit que j’avais présenté comme « Robert Mailleux ». C’était une excellente remarque, nous avons beaucoup rigolé.

 

9 ; Un conseil pour ceux qui vont tester ou se lancer ?

Il faut aimer ce qu’on veut faire. Il faut trouver le bonheur dans ce que vous voulez faire. Il faut cette force pour passer à travers les difficultés. 

Il faut également bien présenter votre plan financier et préparer les différentes étapes, l’évolution. Il faut mélanger passion et réalisme.

 

10 ; Avez-vous quelque chose à rajouter ?

Ça fait maintenant 4 ans que je sorti de couveuse, il y a eu plein de bons moments avec une équipe dynamique, passionnée et qui est derrière nous.  On sent cette force qui nous met sur le bon chemin. J’ai beaucoup apprécié la couveuse.