1 ; Expliquez votre projet en quelques lignes… (dates, concept, …)

J’ai une entreprise de traduction. Ce projet date de 2011, j’ai eu fini mes études en 2010 et je suis partie faire un stage durant 6 mois à l’étranger et à la fin du stagea gérante m’a proposé d’ouvrir une filiale de son entreprise en Belgique. Le problème, c’est que le contrat qu’elle me proposait était à son avantage et moi je prenais les risques et je n’avais aucune garantie de son côté. Finalement, je lui ai dit que j’allais me lancer toute seule et c’est ainsi que je suis arrivée chez Job’In.

2 ; Comment votre entreprise a-t-elle évolué ?

Dans un premier temps, très lentement. J’ai lancé l’activité pendant 6 ou 8 mois avec l’accompagnement de Job’In. Quand je suis sortie de couveuse, j’ai travaillé pendant 6 ans dans l’enseignement à, temps-plein, en cours de jourans une école et en cours du soir, j’enseignais à des adultes. Quand j’ai voulu arrêter mon entreprise, car je n’avais plus temps de m’y concentrer, mon mari a eu la bonne idée de m’en empêcher et au lieu d’arrêter mon entreprise’ai abandonné l’enseignement. En septembre 2018, je me suis concentrée que sur mon entreprise de traduction et là ça a démarré en flèche. Et ça continue encore aujourd’hui, je sais en vivre largement. Je n’ai aucun regret, l’entreprise se porte à merveille grâce aux choses que j’ai acquises en couveuse et à l’accompagnement. Ce que j’ai appris en couveuse, je l’applique encore 10 ans plus tard.

3 ; Parlez-nous de votre test en couveuse d’entreprises ?  Est-ce que la réalité du terrain était celle que vous aviez imaginée ?

Oui, complétement. Lorsque l’on est en couveuse, on est sur le terrain. Il n’y a pas eu de différence dans la couveuse et en dehors. Ce que je faisais à ce moment-là, je le fais encore aujourd’hui.

4 ; Quand vous êtes-vous dit qu’il était temps de créer votre entreprise ?

Tout de suite, je me suis directement lancée après les études. Je me suis lancée tête baissée et c’est parti, ça fait partie de mon caractère. L’avantage de la couveuse, c’est que l’on a cette sécurité. Je me suis lancée et j’avais une sécurité financière et un accompagnement de toute une équipe pour pouvoir répondre à mes questions, au besoin. Aujourd’hui je sonne encore à Job’In quand j’ai une question et on me répond ou on me redirige vers la bonne personne.

5 ; Que gardez-vous comme image précise de Job’In ?

Job’In c’est LA couveuse. On est vraiment à l’abris, on est protégé et on est guidé. C’est vraiment des « mères poules » qui élèvent leurs poussins et qui leurs donnent des armes pour se lancer et être autonome.  C’est de la bienveillance.

6 ; Quel sentiment avez-vous eu en quittant la couveuse ?

J’étais sereine, je me sentais prête et je savais qu’en cas de problème, j’avais une personne vers qui me tourner. On n’est pas lâché dans la nature, on nous accompagne encore après la couveuse si on a des questions. C’était très rassurant.

7 ; Et maintenant quel chemin avez-vous pris ? (Toujours indépendant ? …)

Toujours indépendante et j’ai lancé une deuxième activité. Un moment donné, il me fallait des bureaux et on a acheté un bâtiment à Dinant que l’on a transformé en business center. Ma deuxième activité en tant qu’indépendante, c’est de louer des bureaux ; il y a une salle de réunion, un petit espace de coworking… et de nouveau pour faire le montage financer de cette deuxième activité j’ai été rechercher mes notes, documents de ma période couveuse.

8 ; Quand vous êtes-vous dit que c’était gagné ? 

Je ne me le dis pas parce que je me dis que ce n’est jamais gagné, là maintenant ça va bien, je sais en vivre mais je suis dépendante d’internet et si jamais il y a une panne générale, je ne sais plus travailler. Il y a donc toujours des risques que tout s’écroule du jour au lendemain.

9 ; Un conseil pour ceux qui vont tester ou se lancer ?

Profitez au maximum de votre période de couveuse et surtout restez en contact avec le conseiller Passez par la couveuse, je vous le recommande les yeux fermés.