Site internet : www.wolooutdoors.com 

Facebook : @wolooutdoors

Instagram : @wolooutdoors

 

Qui êtes-vous?

Arnaud, 32 ans, diplomé en communication et management. J’ai commencé à travailler pour des grosses boites (IKEA, Philip Morris) avant de faire un gros burnout en 2018-2019. Suite à cela, je suis parti 3 mois voyager en Nouvelle-Zélande pour ensuite se retrouver avec ma copine, Florence, à Melbourne et y vivre pendant 9 mois.
Nous avons quitté Melbourne pour voyager pendant 2 mois à travers le pays à l’aide d’un gros 4x4, d’une tente de toit et tout le nécessaire avant de nous faire stopper par le Covid. C’est durant ce voyage que l’idée de WOLO outdoors est née.

 

Pouvez-vous présenter votre entreprise ?

WOLO outdoors propose un modèle de tente de toit en trois tailles à la vente mais aussi à la location (avec un pack équipement complet). Nous vendons également des accessoires tels que : glacières rigides, cargo boxes, annexes, auvents, barres de toit.

Une tente de toit est une tente que l’on installe sur sa voiture. Elle reste sur le toit en roulant et on la déplie pour camper. Ils’agit d’une alternative au voyage itinérant plus abordable que les campervans ou mobilhomes.

 

Qu’est-ce qui vous anime à vous lever le matin ?

Actuellement, sans vous mentir, faire en sorte que WOLO grandisse et se développe suffisamment pour faire une bonne première saison. Passer l’hiver, préparer encore mieux la deuxième saison. Faire décoller WOLO, peut-être pouvoir engager et qui sait… éventuellement se tirer un revenu de l’activité ;). 

 

Que préférez-vous dans votre job ? Quel est l’aspect que vous aimez le plus dans votre job actuel ?

Le contact avec les gens et partager sur le projet.
L’intérêt des gens dans les tentes de toit et leur retour quant à ces dernières. Qu’il s’agisse de retours de clients sur leur expérience, de journalistes pour en savoir plus, de potentiels partenaires qui souhaiteraient faire des collaborations, et même certains concurrents avec qui nous échangeons de manière bienveillante sur l’activité et les produits de chacun.

 

Quel est votre prochain défi professionnel ?

Chaque chose en son temps. Déjà faire en sorte que WOLO outdoors se développe de manière pérenne.

 

Si vous aviez le pouvoir de remonter le temps, changeriez-vous quelque chose dans votre parcours?

Pré- création WOLO :
Éviter les pièges qui peuvent amener à un burnout.
Oser plus tôt : l’entrepreneuriat peut faire peur mais souvent il suffit d’un pas.

Post-création WOLO :
Faire confiance à ses insticts mais ne pas fonctionner qu’au feeling (surtout quand on travaille avec des gens).
Faire du sport de manière régulière.
Arriver à s’imposer un horaire de travail sain : Quand on travaille sur son projet, on ne compte plus les heures mais pour votre bien comme celui de votre partenaire dans la vie, il faut parvenir à s’arrêter.

 

Job’In vous a accompagné tout au long de cette aventure. Quelle a été la force pour vous d’un tel accompagnement ? Job’In en un mot ?

La structure. Job’In a un fil rouge à suivre dans l’accompagnement d’un futur entrepreneur. Ce fil rouge (cette structure) apporté par l’accompagnant nous permet de nous pencher sur des aspects de la création d’entreprises  p-e pas considérés jusque là. L’avantage, surtout quand on est seul, c’est que l’accompagnant va venir nous challenger, nous remettre en question, nous suggérer des pistes quand on en a besoin, nous apporter des outils de gestion (plan financier, marketing, trésorerie, etc.) extrêment utile. Je les utilise toujours au quotidien.

 

Une anecdote à raconter sur votre vie d’entrepreneur·e ?

L’arrivage de nos premiers produits.

Il faut imaginer environ 11 mois de préparatifs, des semaines de retard dû à la crise du transport maritime actuel, et finalement une date de livraison est annoncée.
Le camion arrive au futur entrepôt (pas encore terminé) avec un container de 37 m3 rempli à rabord de centaines de cartons. Il n’y pas de monte charge, je suis debout sur une palette posée sur les fourches d’un tracteur, mon père de 60 ans à la manœuvre et il nous reste 1h45 pout tout vider. Une heure et demi plus tard, le container est vide, il y a des cartons partout devant l’entrepôt, il faudra encore la journée pour trier et stocker l’ensemble, je dois avoir perdu 4 kg en sueur, mais quelle satisfaction d’enfin avoir ses produits !

 

Un conseil pour les personnes qui, comme vous, n’ont qu’une envie : se lancer dans la grande aventure de l’entrepreneuriat ?

Être réaliste quant à la vie d’entrepreneur. Le développement et le lancement d’un projet n’est pas directement synonyme de succès et de gagner sa vie grâce à ce dernier.
Cela implique de la persévérance et de la résilience. Il y aura du stress, des nuits sans trouver le sommeil, des problèmes imprévisibles, des contretemps, des critiques négatives gratuites, des problèmes entre personnes (fournisseurs, sous-traitants, entourage, ...), etc. .
L’aventure de l’entrepreneuriat est extrêmement challengeante. Cependant, chacun de ces challenges rencontrés apporte également son lot d’apprentissage et d’extrême satisfaction à leur résolution.
Il y a très peu de choses plus gratifiantes que de voir son projet prendre forme, d’être rejoint par des acteurs qui croient en ce-dernier et qui vous aideront à le rendre concret. J’attends avec impatience de faire le premier bilan annuel et de voir le chemin parcouru.

Cartuyvels Arnaud